mardi 27 octobre 2009

3e titre de notre collection "Ceux qui marchent contre le vent"

L'ART DE VIVRE AU MAXIMUM AVEC LE MINIMUM de J.-R. Geyer (32 pages ; 3 €). Un magnifique petit manuel, d'une grande qualité littéraire, sur la capacité à vivre une vie matérielle très légère en état de conscience optimale.

« Ça fait des années, plus exactement des dizaines d’années, presque une vie que je pratique l’art de vivre au maximum avec le minimum et ces derniers temps, j’ai intensifié la chose. Ce qui signifie que quand j’ai entre mon pouce et mon index une pièce d’un euro, avec cette pièce ourlée de cuivre frappée de l’emblème du pays, j’en double la valeur ou je la multiplie par trois ou par cinq, voire par dix ; selon les circonstances. Je n’achète jamais au prix que coûte l’objet, jamais ».

Ce livre est une sorte de Walden, ou la vie dans les bois, la magnifique ode d’Henry David Thoreau transposée dans notre forêt urbaine, contemporaine, ses rayons de supermarché, ses marchés aux fripes, aux puces : autrement dit, comment être pauvre et gourmet tout à la fois, comment vivre dans « une misère dorée », être rassasié sans perdre son appétit de vivre, ou comment gagner sur la vie qu’on nous veut nous faire avaler, être plus riche en étant plus pauvre. « Le peu amène une satiété, écrit l’auteur, quand on sait la vivre en conscience. »

J.-R. Geyer : sous ce nom se cache un écrivain confirmé et un anti-social qui entend le rester.


Précisions sur notre collection « Ceux qui marchent contre le vent »; chaque volume comporte soit 24 soit 32 pages et coûte 3 €.

Ce sont des textes d’intervention directe, rédigés en conscience, hors du diktat de tout parti pris ou d’idéologie consensuelle, et placés sous l’égide d’Albert Camus qui écrivait, au printemps 1954 : « Les gouvernements, par définition, n’ont pas de conscience. » Des coups de cœur ; des réactions à chaud ; de petits dossiers cliniques, très informés, sur des sujets brûlants (comme Je suis prof et je désobéis). Des témoignages décalés, littéraires sur des thèmes d’actualité (comme L’Art de vivre au maximum avec le minimum ). Ou encore, des pages choisies dans des textes méconnus de grands auteurs (comme, à paraître, L’Argent danse pour toi de Marx) qui nous paraissent matière à réflexion contemporaine.
Et, quand nous pouvons, des inédits : ce texte de Jim Harrison issu d’un débat avec ses lecteurs de Montpellier en 2005 : Indien, mon frère (avril 2010).

Titres déjà parus dans cette collection :

Dans l’entre-temps, Réflexions sur le fascisme économique, par John Berger (mars 2009)
Je suis prof et je désobéis, par Bastien Cazals, professeur des écoles (mai 2009). Ce titre est resté cinq semaines dans la liste des meilleures ventes ;

A paraître :
En février :
Albert Camus et sa critique libertaire de la violence, par Lou Marin
Sartre et la violence des pauvres, par Yves K.

En mars :
Tsiganes, Roms, voyageurs, L’Éternité et après ? par Claire Auzias (le 8 avril étant la journée internationale des Roms)

En préparation :
Le crime d’obéissance, par François Roux, responsable de la défense à la Cour internationale de La Haye.
J’ai vu un peuple s’ébrouer, par Patrick Chamoiseau, prix Goncourt 1992.

Succès des désobéisseurs

Merci à tous les lecteurs de Je suis prof et je désobéis. Le livre de Bastien en est à son troisième tirage. Cinq semaines sur la liste des meilleures ventes de L'Express. Continuez à soutenir et le livre et l'auteur car après que le tribunal administratif de Montpellier lui a donné raison en refusant qu'on lui retire des jours de salaire, Luc Chatel, le ministre de l'Éducation nationale, a fait appel devant le Conseil d'État et les frais de défense sont élevés...