jeudi 21 octobre 2010

Indignez-vous ! par Stéphane Hessel

Couverture : indignez-vous ! Stephane HesselPour Stéphane Hessel, le «motif de base de la Résistance, c’était l’indignation». Certes, les raisons de s’indigner dans le monde complexe d’aujourd’hui peuvent paraître moins nettes qu’au temps du nazisme. Mais «cherchez et vous trouverez» : l’écart grandissant entre les très riches et les très pauvres, l’état de la planète, le traitement fait aux sans-papiers, aux immigrés, aux Roms, la course au “toujours plus”, à la compétition, la dictature des marchés financiers et jusqu’aux acquis bradés de la Résistance – retraites, Sécurité sociale…
Alors, on peut croire Stéphane Hessel, et lui emboîter le pas, lorsqu’il appelle à une «insurrection pacifique».


En librairie de 20 octobre 2010
(32 pages, 3€, Indigène éditions, diffusion Harmonia Mundi)

Téléchargez la couverture du livre (PDF)

mardi 27 octobre 2009

3e titre de notre collection "Ceux qui marchent contre le vent"

L'ART DE VIVRE AU MAXIMUM AVEC LE MINIMUM de J.-R. Geyer (32 pages ; 3 €). Un magnifique petit manuel, d'une grande qualité littéraire, sur la capacité à vivre une vie matérielle très légère en état de conscience optimale.

« Ça fait des années, plus exactement des dizaines d’années, presque une vie que je pratique l’art de vivre au maximum avec le minimum et ces derniers temps, j’ai intensifié la chose. Ce qui signifie que quand j’ai entre mon pouce et mon index une pièce d’un euro, avec cette pièce ourlée de cuivre frappée de l’emblème du pays, j’en double la valeur ou je la multiplie par trois ou par cinq, voire par dix ; selon les circonstances. Je n’achète jamais au prix que coûte l’objet, jamais ».

Ce livre est une sorte de Walden, ou la vie dans les bois, la magnifique ode d’Henry David Thoreau transposée dans notre forêt urbaine, contemporaine, ses rayons de supermarché, ses marchés aux fripes, aux puces : autrement dit, comment être pauvre et gourmet tout à la fois, comment vivre dans « une misère dorée », être rassasié sans perdre son appétit de vivre, ou comment gagner sur la vie qu’on nous veut nous faire avaler, être plus riche en étant plus pauvre. « Le peu amène une satiété, écrit l’auteur, quand on sait la vivre en conscience. »

J.-R. Geyer : sous ce nom se cache un écrivain confirmé et un anti-social qui entend le rester.


Précisions sur notre collection « Ceux qui marchent contre le vent »; chaque volume comporte soit 24 soit 32 pages et coûte 3 €.

Ce sont des textes d’intervention directe, rédigés en conscience, hors du diktat de tout parti pris ou d’idéologie consensuelle, et placés sous l’égide d’Albert Camus qui écrivait, au printemps 1954 : « Les gouvernements, par définition, n’ont pas de conscience. » Des coups de cœur ; des réactions à chaud ; de petits dossiers cliniques, très informés, sur des sujets brûlants (comme Je suis prof et je désobéis). Des témoignages décalés, littéraires sur des thèmes d’actualité (comme L’Art de vivre au maximum avec le minimum ). Ou encore, des pages choisies dans des textes méconnus de grands auteurs (comme, à paraître, L’Argent danse pour toi de Marx) qui nous paraissent matière à réflexion contemporaine.
Et, quand nous pouvons, des inédits : ce texte de Jim Harrison issu d’un débat avec ses lecteurs de Montpellier en 2005 : Indien, mon frère (avril 2010).

Titres déjà parus dans cette collection :

Dans l’entre-temps, Réflexions sur le fascisme économique, par John Berger (mars 2009)
Je suis prof et je désobéis, par Bastien Cazals, professeur des écoles (mai 2009). Ce titre est resté cinq semaines dans la liste des meilleures ventes ;

A paraître :
En février :
Albert Camus et sa critique libertaire de la violence, par Lou Marin
Sartre et la violence des pauvres, par Yves K.

En mars :
Tsiganes, Roms, voyageurs, L’Éternité et après ? par Claire Auzias (le 8 avril étant la journée internationale des Roms)

En préparation :
Le crime d’obéissance, par François Roux, responsable de la défense à la Cour internationale de La Haye.
J’ai vu un peuple s’ébrouer, par Patrick Chamoiseau, prix Goncourt 1992.

Succès des désobéisseurs

Merci à tous les lecteurs de Je suis prof et je désobéis. Le livre de Bastien en est à son troisième tirage. Cinq semaines sur la liste des meilleures ventes de L'Express. Continuez à soutenir et le livre et l'auteur car après que le tribunal administratif de Montpellier lui a donné raison en refusant qu'on lui retire des jours de salaire, Luc Chatel, le ministre de l'Éducation nationale, a fait appel devant le Conseil d'État et les frais de défense sont élevés...

lundi 20 avril 2009

Prochaine parution JE SUIS PROF ET JE DÉSOBÉIS par Bastien Cazals (en librairie le 21 mai) 3€ n° ISBN : 978-2-911939-68-6


Ce livre est le développement de la lettre qu’adresse le 25 novembre 2008 Bastien Cazals, professeur des écoles, au président de la République, et qui en a fait un des porte-parole de la révolte des enseignants contre une école de plus en plus gérée comme une entreprise et au service de la société marchande. Il ne s’agit pas d’une démarche d’un professionnel de la désobéissance civile mais bien de la réaction d’un citoyen qui, en son âme et conscience, décide de défendre une idée de l’éducation inspirée des plus hautes valeurs de la République française et dans le sillage de personnalités de la Résistance telles que Lucie et Raymond Aubrac ou Stéphane Hessel.

L’auteur : Bastien Cazals, 33 ans, a été classé par le magazine Les Inrockuptibles comme une des personnalités qui a marqué l’année 2008. Quelque 3 000 enseignants à travers la France se reconnaissent en lui et bien d’autres appellent, comme lui, à des États Généraux pour sauver l’école.

mardi 24 février 2009

NOUVELLE COLLECTION "Ceux qui marchent contre le vent" et NOUVELLES PARUTIONS







Indigène lance, ce mois de mars, une nouvelle collection : "CEUX QUI MARCHENT CONTRE LE VENT" (dont le nom s'inspire de celui des Omahas, un peuple indien des plaines d'Amérique du Nord, voisin des Sioux). De petits livres incisifs, militants, à 3 euros, de 24 à 32 pages maximum, et qui entendent favoriser, une révolution des consciences. Une révolution dont l'art est, et sera, le plus fidèle soutien : tous les titres bénéficieront d'une contribution d'un artiste contemporain qui créera une oeuvre en résonance avec le thème du livre. Chaque titre fera ainsi l'objet d'une édition "collector" : 50 à 100 exemplaires séparés vendus au prix moyen de 30 €, numérotés de la main de l'éditeur, portant la signature de l'auteur et accompagnés d'un tirage de l'oeuvre originale signée par l'artiste

Nous inaugurons la collection avec un titre de l'écrivain anglais John Berger, "Dans l'entre-temps, Réflexions sur le fascisme économique" (en librairie le 25 mars 2009).

Le prochain titre paraîtra en mai : "Je suis prof et je désobéis" de Bastien Cazals.

Puis, à la rentrée 2009 : "L'Art de vivre au maximum avec le minimum" de J.-R. Geyer ; "La Constitution déchirée" par Stéphane Beaumond.

Nous publions aussi ce mois de mars :

1. Le catalogue de l'exposition Bernard Buffet qui se tiendra du 12 mars au 14 juin 2009 au Centre de la Vieille Charité à Marseille. Pour la première fois, à l'occasion du dixième anniversaire de sa mort, un grand musée français accueille une exposition monographique de l’œuvre de ce peintre, mal aimé parce que mal connu. Grâce à l’obstination de son seul et unique marchand, Maurice Garnier, des œuvres pour la plupart jamais montrées en France seront révélées au public. On découvrira que, bien au-delà des années cinquante considérées comme les meilleures années du peintre, les décennies suivantes recèlent de véritables chefs d’œuvre. Tant dans sa stratégie de communication que dans son hyperproduction et la création d’un style qui parfois relève de la bande dessinée – quinze ou vingt ans avant la figuration
libre –, Buffet fut un précurseur dans bien des domaines, mais qu’il eut à souffrir d’une véritable conspiration du silence

L’auteur : Henry Périer, titulaire d’un doctorat d’histoire de l’art, biographe de Pierre Restany – le pape de la critique d’art au XXe siècle –, a assuré, entre autres, le commissariat de l’exposition Chine, Le Corps partout sur l’art contemporain chinois au MAC de Marseille, en 2004. Il a par ailleurs organisé de nombreux événements artistiques en France et à l’étranger.